Fédération Française de Psychiatrie
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The evolution of opiates substitute in France

2nd National Drug Treatement Conference, London, 2004 

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   Dr. Dan VELEA

 

Base Données COCAINE                                                                                                                               

Introduction

Botanique

Historique

Présentation

Effets

Usage 

Prise en charge

Crack

 

 

PRISE EN CHARGE


Le sevrage à la cocaïne n'exige pas d'hospitalisation (sauf dans certains cas précis, quand une évaluation médicale initiale permettra de déterminer le meilleur environnement). Le sevrage ne pose pas beaucoup de problèmes somatiques. On utilise un antidépresseur et un anxiolytique pendant 10 à 15 jours avec surveillance de l’ECG et des enzymes hépatiques et musculaires.

Ce sont les composantes psychologiques de la dépendance - on ne connaît pas vraiment de manifestations de dépendance physique - qui exposent le cocaïnomane à des risques de rechute.

Surdosage
La dose mortelle varie beaucoup.

On a signalé des décès après la consommation de 500 mg de cocaïne pure chez un homme de 70 kg (voie orale). La toxicité est plus grande par voie nasale ou intraveineuse.

La surdose se manifeste en deux étapes:

  1. la stimulation suivie de céphalée, nausées et convulsions.
  2. la dépression physiologique avec perte de conscience, dépression respiratoire et défaillance cardiaque.


La mort peut survenir en 3 à 30 minutes.

Aucun antidote spécifique n'est connu.
Les protocoles peuvent varier, mais habituellement, on cherchera à maintenir les signes vitaux.
Maintien de la ventilation et de l'équilibre circulatoire.
Lavage gastrique si indiqué (si prise orale).
Si convulsions, l'usage IV de diazépam (en injection lente peut être appropriée, mais il faut anticiper la possibilité d'apnée ou de laryngospasme.
Régulation thermique (utilisation de couverture refroidissante si nécessaire).
L'hypertension ( > 120 mm) qui persisterait plus de 15 minutes demande une intervention, pour éviter un hémorragie toujours possible au SNC.
L'utilisation de propranolol, d'halopéridol ou de chlorpromazine fait l'objet de discussions.


La présence d'alcool est fréquente. Certains utilisateurs combinent l'héroïne et la cocaïne (speed balls) pour obtenir les effets qu'ils recherchent. L'intervention médicale d'urgence doit en tenir compte.