|
- La réaction des familles de malades : http://www.lefigaro.fr/sciences/20050209.FIG0371.html
- Casse tête pour évaluer l'efficacité des traitements :
http://www.lefigaro.fr/sciences/20050209.FIG0375.html
- Douste-Blazy rallume la guerre intestine entre les «psys»
http://www.lefigaro.fr/sciences/20050209.FIG0376.html
Scepticisme autour du plan «santé mentale» : http://www.lefigaro.fr/france/20050208.FIG0073.html
Dans l'Humanité : Les misères de l'hôpital Esquirol http://www.humanite.presse.fr/journal/2005-02-08/2005-02-08-456275
Dans Libération : « L'horreur sanitaire d'un hôpital psychiatrique en déshérence » http://www.liberation.fr/page.php?Article=273682&AG
Revue de Presse de Laurent Frichet sur Mediscope :
« Maltraitance : polémique à l'hôpital Esquirol »
Libération, Le Figaro, L'Humanité, La Croix,
Le Figaro revient sur la « la grogne montante des personnels soignants de l'hôpital Esquirol à Saint-Maurice (Val-de-Marne) », où selon un infirmier et porte-parole du syndicat SUD de l'hôpital, « dans le service de psychiatrie, les patients en crise n'ont pas le droit à un pot de chambre hygiénique parce que la direction refuse, depuis plusieurs mois, d'honorer les commandes de matériel émanant des services ».
Le quotidien note qu'« hier, au cours d'une conférence de presse agitée, Denis Fréchou, le directeur de ce centre hospitalier de 350 lits, a démenti «toute pénurie dans cet établissement, toute consigne de restriction de quelque matériel que ce soit». «Nous n'avons pas de problème budgétaire», a tenu à rappeler Denis Fréchou, s'insurgeant contre le terme de «maltraitance institutionnelle» utilisé par les syndicats ».
Le Figaro indique que « seuls «des retards et des difficultés» dans le traitement informatique des commandes ont été admis par le président de la commission médicale d'établissement ».
Le quotidien remarque cependant qu'« à Esquirol, le mécontentement des personnels soignants n'est pas nouveau. «L'affaire des seaux, importante pour la dignité des patients, est une étincelle, un révélateur du ras-le-bol ambiant», remarque un cadre hospitalier. Surpopulation dans les unités, locaux à moderniser ou pénurie de personnels. Les infirmières pointent «leur épuisement moral» », poursuit le quotidien.
Libération constate également que « la maltraitance fait polémique ». Le journal note que « le directeur de l'établissement a balayé les accusations portées par le syndicat Sud Santé de l'hôpital ». Libération précise néanmoins qu'« après Sud, le syndicat CGT de l'hôpital a dénoncé «la course aux économies» qui a conduit à un cadre de travail «gravement dégradé» ».
L'Humanité aborde aussi « les misères de l'hôpital Esquirol ». Le quotidien note que le directeur de l'établissement « a vivement démenti les griefs du personnel, niant toute «restriction budgétaire. Cela ne veut pas dire qu'il n'y ait pas, bien sûr, de temps en temps, des problèmes de fonctionnement, comme partout», a-t-il concédé ».
La Croix se penche également sur cette « alerte à la «maltraitance» ». Le quotidien explique que « Sud Santé dénonce ce que subiraient des patients placés en chambre d'isolement », mais le journal remarque notamment qu'« en attendant les résultats de l'enquête administrative, l'Union nationale des amis et familles de malades mentaux reste prudente », l'association n'ayant reçu aucune plainte.
Les Echos, La Croix, Le Figaro, L'Express numéro 2797, Le Journal du Dimanche
C'est ce qu'indiquent Les Echos, qui notent que « les praticiens saluent des orientations qui vont dans la bonne direction, même si les mesures ne sont pas jugées à la hauteur ».
Le journal rappelle que « le plan santé mentale vise d'abord à relancer l'investissement immobilier hospitalier. [...] Le gouvernement a par ailleurs annoncé, d'ici à 2007, la création de 2 500 postes dans les hôpitaux, couplée à l'augmentation du nombre d'internes en psychiatrie, un système de tutorat pour les nouveaux infirmiers, [etc.] ».
Les Echos citent notamment Rachel Bocher, présidente de l'INPH, qui note : « Ce plan paraît assez complet sur le papier, mais il risque de ne pas résoudre les problèmes de fond. Il n'y a pas d'incitation réelle à travailler en réseau public-privé. Surtout, il y a aujourd'hui des milliers de postes non pourvus dans les hôpitaux, en particulier dans les zones rurales, et ce n'est pas en décrétant qu'il y aura plus de personnels que cela sera suivi d'effets ».
L'Express retient de son côté qu'« après les crimes commis par d'anciens patients, le ministre de la Santé promet des moyens » pour la psychiatrie. Le magazine note qu'« on demande tout à la psychiatrie », et estime qu'« il faudrait aussi s'interroger sur la représentation sociale de la maladie mentale. Ambivalente, la société a toujours hésité, face à ces fous qui lui font peur, entre l'exclusion et l'intégration, le rejet et l'accompagnement ».
Le Journal du Dimanche revient également sur le « carnage » de l'hôpital psychiatrique de Pau. Le journal remarque que Philippe Douste-Blazy « a choisi de faire du lieu un cas d'espèce, une «vitrine» de son plan d'aide à la santé mentale ».
Le Figaro publie pour sa part un texte d'Alain-Gérard Slama, qui écrit notamment : « La dramatisation de l'état psychiatrique de la France, comparable à celle qui vise le tabac ou l'alcool, tend à stigmatiser la société dans son ensemble, en donnant le sentiment que notre pays est dans en état de désordre mental galopant. L'exagération des défaillances matérielles et humaines qui ont accompagné ce drame mène insidieusement à considérer que tout schizophrène est un assassin en puissance, et doit en conséquence être interné. Si ce mouvement se poursuit, il faudra regretter, une fois de plus, que la surmédiatisation d'un fait divers aggrave dans notre société la peur du risque, qu'elle multiplie encore davantage le nombre des protections demandées à l'Etat providence et qu'elle précipite entre les citoyens la surenchère des méfiances et des plaintes, comme on l'a vu dans le cas de la pédophilie ».
« L'horreur sanitaire d'un hôpital psychiatrique en déshérence »
Libération fait savoir qu'« une enquête [administrative] a été ouverte hier pour conditions d'hygiène déplorables » à l'hôpital psychiatrique Esquirol de Saint-Maurice (Val-de-Marne).
Le quotidien constate en effet qu'« il n'y a plus de pots de chambre à l'hôpital psychiatrique. Et cela ne fait rire personne. Les malades agités, mis à l'isolement 24 ou 48 heures en chambre sécurisée - sans sanitaire - font leurs besoins par terre. [...] Au mieux, ils peuvent uriner dans un pistolet ou un bassin. Et cela fait «plusieurs mois que cela dure». Plus d'argent pour renouveler ces seaux en plastique, a-t-on expliqué au personnel médical et infirmier ».
Libération note que « le syndicat Sud Santé de l'hôpital a dénoncé ce week-end la «maltraitance des patients» et a appelé le personnel à entrer en grève le 10 février ».
Le quotidien ajoute que « le manque de seaux hygiéniques n'est pas la seule violence infligée aux patients d'Esquirol. «Les matelas, les oreillers imbibés d'urine ne sont pas changés, les repas sont servis tièdes, voire froids, du fait d'un matériel trop vétuste», énumèrent les syndicalistes. Qui dénoncent aussi les «patients hospitalisés sans lit, qui errent la journée entière avant d'être transportés dans un autre service pour la nuit» ».
Libération s'interroge : « Combien d'hôpitaux comme Esquirol au bout du rouleau en France, par manque de moyens et de personnel ? »
Dans le Parisien ce jour : Et si on s'occupait enfin des malades mentaux http://www.leparisien.fr/home/info/vivremieux/article.htm?articleid=245975560
Articles concernant le plan ou à l'occasion de cette présentation des articles sur la psychiatrie.
Dans Libération : La psychiatrie reste en plan
http://www.liberation.fr/page.php?Article=273160
Editorial : Clochardisation http://www.liberation.fr/page.php?Article=273165
Ces mots pour le retour à la «vie ordinaire» http://www.liberation.fr/page.php?Article=273161
A Pau, Romain trop abandonnéhttp://www.liberation.fr/page.php?Article=273162
Quel suivi pour le meurtrier du métro parisien ? http://www.liberation.fr/page.php?Article=273163
A savoir http://www.liberation.fr/page.php?Article=273164
Dans le Parisien : Douste-Blazy lance son plan pour la psychiatrie http://www.leparisien.fr/reuters/topnews/article.htm?id=OFRTP-FRANCE-PSYCHIATRIE-DOUSTE-BLAZY-20050204.html
Dans le Figaro : Un plan national pour la santé mentale
http://www.lefigaro.fr/sciences/20050204.FIG0315.html
Troubles psychiatriques : les Français plus fragiles que leurs voisins http://www.lefigaro.fr/sciences/20050204.FIG0312.html
Les professionnels restent dubitatifs http://www.lefigaro.fr/sciences/20050204.FIG0310.html
Vivianne Kovess : «La société a délégué toute sa souffrance aux psychiatres» http://www.lefigaro.fr/sciences/20050204.FIG0311.html
Revue de Presse de Laurent Frichet sur Mediscope :
« Un plan national pour la santé mentale »
Libération, Le Figaro, Le Parisien, La Croix, Le Monde
Martine Perez constate dans Le Figaro qu'« après le double meurtre de Pau, Philippe Douste-Blazy a décidé d'accélérer la mise en place d'un plan psychiatrie et santé mentale 2005-2008, prévu depuis quelques mois ».
La journaliste remarque en effet sur une page qu'« il y a urgence à revoir complètement le schéma national de la prise en charge des troubles psychologiques et des maladies mentales ». Martine Perez note ainsi que « les Français se plaignent plus que d'autres Européens de souffrance mentale et les psychiatres, débordés, ont désormais du mal à faire face. Les délais d'attente pour une consultation ou une hospitalisation se sont allongés et certaines régions sont désertées par les spécialistes ».
Martine Perez explique que ce plan « propose en premier lieu un état des lieux inquiétant : un bilan de santé mental des Français plutôt défavorable, une offre de soins marquée par des cloisonnements entre spécialistes et généralistes, un recours limité aux psychologues, une inadéquation de la prise en charge pour certains malades et une forte inégalité de répartition des professionnels selon les régions ».
La journaliste précise que « ce document prévoit d'abord [...] d'améliorer le rôle des généralistes, qui sont en première ligne pour le repérage des troubles mentaux et principaux prescripteurs d'anxiolytiques et d'antidépresseurs en France. L'objectif est donc de développer la coordination avec les professionnels spécialisés et le travail en réseau et surtout de renforcer leurs formations initiales et continues, qui jusqu'à présent ne les préparaient guère à entendre la souffrance mentale ».
Martine Perez ajoute en outre que « le rapport reconnaît la nécessité de renforcer le développement et le rôle des médico-psychologiques. De nouveaux financements devraient y être consacrés. Pour ce qui est de l'hospitalisation, de nombreux efforts restent à faire pour parvenir à une adéquation entre l'offre et la demande. Car non seulement le nombre de lits en psychiatrie est à la baisse, [...] mais surtout, plusieurs services de psychiatrie fonctionnent actuellement sans psychiatre ».
Martine Perez conclut cependant que « les mesures proposées pourraient améliorer un secteur en état d'urgence depuis plusieurs années. Mais tout ne peut se régler d'un coup de baguette magique ».
Le Figaro livre par ailleurs les réactions des psychiatres face à ce plan. Ceux-ci « restent dubitatifs » et « redoutent les effets d'annonce », note le quotidien.
Eric Favereau remarque pour sa part dans Libération que « la psychiatrie reste en plan ». Le journaliste constate en effet sur une double page qu'« en crise, les métiers de la santé mentale attendent, sans y croire, les mesures annoncées aujourd'hui par Philippe Douste-Blazy ». Eric Favereau note ainsi : « La situation est catastrophique entre l'abandon et l'indifférence. Et un paradoxe : jamais le monde de la santé mentale n'a été autant délaissé par les pouvoirs publics, jamais pourtant on n'a autant demandé à la psychiatrie de répondre à la précarisation croissante de la société. Depuis 20 ans, la santé mentale est à la dérive, servant de vache à lait pour le reste de l'hospitalisation publique ».
Marc Payet indique quant à lui dans Le Parisien « ce que les familles attendent » de ce plan santé mentale. Le journaliste cite notamment Jean Canneva, responsable de l'Union des amis et familles de malades psychiques, qui estime que « la priorité des priorités est de mettre en place un véritable accompagnement social des malades souffrant de psychose, de leur donner «un toit», en formant davantage de personnels capables de les aider à vivre en société ».
Dans le Parisien : « Il dormait la nuit avec un sabre » http://www.leparisien.fr/home/info/faitsdivers/article.htm?articleid=245973982
Polémique autour du secret médical : http://www.leparisien.fr/home/info/faitsdivers/article.htm?articleid=245973989
Revue de Presse de Laurent Frichet sur Mediscope :
« Romain Dupuy a reconnu être l'auteur du double meurtre de l'hôpital psychiatrique de Pau »
Libération, Le Figaro, Le Parisien, La Croix, Le Monde, L'Humanité
Le Monde indique en effet que « Romain Dupuy a reconnu être l'auteur du double meurtre de l'hôpital psychiatrique de Pau, commis dans la nuit du 18 décembre 2004 ». Le journal note que « le jeune homme a également confié avoir du ressentiment envers le corps médical. Souffrant de schizophrénie, il a été plusieurs fois interné dans les services de l'hôpital psychiatrique palois. Lors de son dernier séjour, en juillet 2004, il avait été placé en unité fermée », rappelle Le Monde. Le quotidien indique à son tour que « la mère de Romain a confié son désarroi face à la maladie de son fils. [Elle] affirme avoir contacté l'établissement et le commissariat de police avant le drame pour leur faire part de ses inquiétudes au sujet de son fils ».
Le Parisien livre également les propos de la mère de Romain Dupuy. Cette dernière a notamment déclaré que son fils « dormait la nuit avec un sabre ».
Le Parisien ajoute que « le centre hospitalier des Pyrénées, où s'est produit le drame, avait accueilli Romain à deux reprises, même si ce dernier n'aimait pas se rendre dans cet établissement qu'il comparait à une «prison». Mais le suivi médical à sa sortie n'a pas été correctement assuré, selon [sa mère] », note le quotidien.
Le Parisien parle en outre de « polémique autour du secret médical ». Le journal note en effet qu'« alors que l'établissement hospitalier se retranche derrière le secret médical, Serge Solé, le secrétaire régional du Syndicat national des officiers de police, a dénoncé hier «l'irresponsabilité de certains psychiatres qui ont occulté de dénoncer celui qui est désigné aujourd'hui comme l'auteur présumé» du double meurtre de l'hôpital psychiatrique de Pau. Selon lui, le dossier médical du suspect établi en 2003 au centre hospitalier des Pyrénées faisait apparaître que le jeune homme «avait des fantasmes de décapitation récurrents» ».
Le Parisien ajoute que « pour le député UMP de la Gironde, Jean-Paul Garaud, il faut réexaminer la loi sur le secret médical et créer un fichier sur les individus au profil psychiatrique dangereux ».
La Croix interroge quant à elle le Dr François Caroli, psychiatre et chef de service à l'hôpital Sainte-Anne, à Paris, qui estime que « le système des placements [psychiatriques] fonctionne correctement ». « Mais le suivi des malades pourrait être amélioré », précise le spécialiste.
C'est ce que titre Le Parisien, qui consacre à nouveau une page au sujet. Le quotidien s'interroge : « Pourquoi le meurtrier présumé des aides-soignantes de l'hôpital psychiatrique de Pau n'était-il pas interné ? Des troubles graves avaient pourtant été diagnostiqués et sa famille avait demandé son placement dans un établissement spécialisé », remarque Le Parisien.
Le journal estime qu'avec cette affaire, « le débat sur le traitement des malades mentaux risque d'être rouvert ».
Le quotidien note que « même si pour le personnel de l'hôpital psychiatrique l'heure est aujourd'hui au soulagement, à la reconstruction et aussi bien sûr toujours à la peine, le directeur des soins, Serge Foursans, a tenu hier à rappeler que «l'hospitalisation des patients n'intervient que dans le cadre d'une crise. Bien heureusement, il y a des milliers de patients qui reçoivent des soins et qui sont à l'extérieur. Toute pathologie ne nécessite pas une hospitalisation» ».
Le Parisien poursuit cependant : « L'acte de Romain Dupuy était-il prévisible ? La question mérite d'être posée dès l'instant où l'on apprend que le suspect avait déjà fait part de ses intentions morbides. Selon nos informations, en effet, dans un rapport médical de 14 pages rédigé à l'hôpital [psychiatrique de Pau] en 2003, il est fait mention des «projets de décapitation» du jeune homme. Le document évoque également son «amour du couteau» et le fait que quand il voit une femme en photo il «l'associe à une arme blanche» ».
Le Figaro note également que « la famille de Romain Dupuy avait exigé qu'on l'interne ». Le journal explique par ailleurs qu'« un schizophrène n'est pas forcément un danger pour les autres ».
Le Figaro note en outre que « «l'abolition du discernement» pourrait être invoquée », et indique que « le suspect pourrait complètement échapper au procès ».
Libération remarque de son côté que le « suspect n'a «pas le profil d'un tueur en série» », tandis que L'Humanité retient que « malgré le soulagement, le malaise persiste » au sein de l'hôpital psychiatrique de Pau.
Le quotidien y interroge notamment une infirmière, qui remarque que « ce drame a mis en avant l'état de délabrement dans lequel se trouvent l'hôpital et la psychiatrie ».
La Croix note pour sa part que cette affaire « illustre la part croissante de l'analyse des empreintes génétiques dans les enquêtes policières ». Le journal note cependant que dans ce cas précis, « le test réalisé sans l'aval du juge d'instruction pourrait être invalidé ».
Dans le métro à Rambuteau "Le tueur du métro placé à Sainte-Anne" : http://www.lefigaro.fr/france/20050202.FIG0071.html
Après l'arrestation du meurtrier de Pau :
Dans le figaro :
Un schizophrène n'est pas forcément un danger pour les autres : http://www.lefigaro.fr/france/20050202.FIG0075.html
La famille de Romain Dupuy avait exigé qu'on l'interne
: http://www.lefigaro.fr/france/20050202.FIG0072.html
L'abolition du discernement» pourrait être invoquée : http://www.lefigaro.fr/france/20050202.FIG0073.html
Sur LCI : http://www.lci.fr/news/france/0,,3199903-VU5WX0lEIDUy,00.html
Pau : Romain, un schizophrène à la dérive : http://www.lci.fr/news/france/0,,3200129-VU5WX0lEIDUy,00.html
Le Parisien annonce en effet sur sa Une que « le meurtrier présumé de l'infirmière et de l'aide-soignante [de l'hôpital psychiatrique de Pau], interpellé par hasard, a été confondu hier par son ADN ».
Le journal précise qu'il s'agit d'un « ancien patient de l'hôpital de Pau », un « marginal soigné pour schizophrénie » âgé de 21 ans. Le journal note que « cette semaine, c'était à son tour, comme 151 autres anciens patients de l'hôpital psychiatrique de Pau, d'être soumis à un prélèvement ADN ».
Le Parisien explique cependant qu'« un banal contrôle de sécurité publique ce week-end aura précipité la mise en cause du meurtrier présumé. [...] Samedi soir, Romain [...] est contrôlé par trois policiers de la brigade anticriminalité à proximité de son domicile. Mais à leur vue, le jeune homme, qui fume alors du haschisch, tente d'ouvrir le feu sur eux avec une arme de poing. Par chance pour les fonctionnaires, le revolver s'enraie. Romain, connu depuis peu par les services de police pour un délit de fuite et des violences commises sur sa compagne, est placé en garde à vue au commissariat de la ville pour «tentative d'homicide sur agent de la force publique». Des perquisitions sont effectuées dans son appartement [...]. Les enquêteurs découvrent alors deux sabres et une paire de baskets dont les semelles semblent similaires à des traces retrouvées près des lieux du double meurtre. Un prélèvement génétique est aussitôt effectué. Les résultats de cette analyse pratiquée en ! urgence tombent hier après-midi. L'ADN de Romain correspond à celui découvert dans le pavillon où l'infirmière et l'aide-soignante ont été assassinées ».
Le quotidien ajoute que l'homme a « été hospitalisé au centre psychiatrique de Cadillac (Gironde). Il n'a pour le moment pas été officiellement interrogé dans le cadre de l'enquête sur le double meurtre mais a déclaré hors garde à vue : «Je n'ai tué personne. Au moment du double crime, je promenais mon chien» ».
Le Parisien remarque en outre que cette « arrestation relance le débat sur le suivi psychiatrique ».
Libération aborde également cette arrestation. Le journal précise que « le procureur de Pau a cependant souligné que l'implication [du jeune homme] dans le double meurtre restait une «supputation» », Libération indiquant que l'individu, un « apprenti boucher », a été « mis en examen pour «tentative d'homicide sur fonctionnaires de police» ».
Le quotidien remarque néanmoins qu'« à Pau, c'est le soulagement. Les services de la police judiciaire émettent peu de doutes sur son implication dans le double meurtre ».
Le Figaro se penche aussi sur l'arrestation de ce « cuisinier au chômage, fortement suspecté d'être l'auteur du double meurtre de l'hôpital psychiatrique des Pyrénées ». Le quotidien explique que « le très plausible aboutissement de ce crime se heurte à un problème procédural. Examiné par des psychiatres au terme de la «tentative d'homicide sur agents», [l'homme] a été déclaré irresponsable. Les poursuites judiciaires devraient donc être abandonnées dans ce cadre. Hier soir, une autre expertise était en cours, pour tenter de déterminer s'[il] a fait l'objet d'une «bouffée délirante» samedi soir. Si tel est le cas, il pourra être entendu pour le crime de l'hôpital. En revanche, si les experts estiment que son état est constant, depuis au moins le 17 décembre, l'enquête sur le double crime de l'hôpital se heurtera à cette contrainte, qui empêcherait la PJ d'entendre le suspect ».
Le Parisien, Libération
Le Parisien constate en effet que « trois semaines après l'horrible découverte des corps d'une infirmière et d'une aide-soignante à l'hôpital psychiatrique de Pau, des crimes toujours inexpliqués, le personnel a bien du mal à surmonter le drame ».
Le journal remarque ainsi que « 25 jours après le double meurtre, le traumatisme est palpable. La peur aussi », le quotidien notant que « malgré des mesures de sécurité renforcées depuis le drame, le personnel féminin reste très inquiet ».
Libération publie pour sa part un reportage réalisé à l'hôpital psychiatrique Paul-Guiraud à Villejuif, Val-de-Marne, où « les soignants ne se sentent pas bien ». Le quotidien explique ainsi que ces derniers, « en grève depuis jeudi, soulignent la difficulté de travailler avec un déficit de postes ».
Dans le cadre de la première session "Le cerveau", 5 livres ont été sélectionnés et ont fait l'objet d'une présentation suivie de questions aux auteurs :
- R. Houdart: L'hominisation du cerveau du primate à l'homme. Naissance du langage, de la pensée et de la conscience; Maïade, 2002. Intervention de Y. Coppens.
- G. Fénelon, J. Cambier, D. Wildocher: Hallucinations-regards croisés; Masson, 2003. Intervention de P. Lefebvre.
- J-M Thurin et N. Baumann: Stress, pathologies et immunité; Médecine Sciences Flammarion, 2003. Intervention de G. Dighiero.
- J-M Bourre: Diététique du cerveau, la nouvelle donne; Odile Jacob, 2003. Intervention de J-D Vincent.
- B. Lechevallier: Le cerveau de Mozart; Odile Jacob, 2003. Intervention de J. Taddei.
"Lucien Bonnafé est né le 15 Octobre 1912, il est mort le dimanche 16 mars 2003.
Profondément engagé dans la formation du personnel des asiles daliénés, les infirmiers de secteur psychiatrique lui doivent des interrogations fondamentales sur le sens de leur travail.
Marqué par le surréalisme, il à consacré sa vie à la recherche dun désaliénisme théorique et pratique. Il fut lun des principaux acteur de lévolution de la psychiatrie du 20 éme siècle.
Considéré comme le principal fondateur de la psychiatrie de secteur, il a toujours animé avec lensemble des travailleurs de la santé mentale la réflexion et le développement de celle-ci.
Au coté de Germaine Le Guillant et de Georges Daumézon il est dans la mise en place des stages Ceméa, de formation dinfirmiers psychiatriques au début des années cinquante, lun des acteurs de la diffusion dune pensée qui considère que lenferment conjoint des « malades mentaux » et de ceux qui les soignent, dans leurs institutions, dans le rapport soignant-soigné et dans la chronicité sont les effets et causes du système aliéniste. Il ne cesse de lutter pour le désenclavement de loreille et de la parole des héritiers de laliénisme, en même temps que pour louverture de la conscience publique à un autre regard sur la folie.
Participant activement à la revue V.S.T il publie de nombreux articles qui font références.
Yves Gigou
17 III 2003"
Jean-François Ravaud, Directeur de recherche INSERM au Centre de Recherche Médecine, Sciences, Santé et Société (CERMES - INSERM U.502 / CNRS UMR.8559 / EHESS) et Directeur, depuis le 1er janvier 2003, du Réseau Fédératif de Recherche sur le Handicap, (RFRH - IFR.25), qui associe 24 équipes de recherche sur le handicap de diverses appartenances, a reçu le Prix INSERM 2003 Santé Publique, le 31 janvier 2003, au cours de lassemblée annuelle des directeurs des unités, IFR et formations de recherche de lINSERM, qui se tenait au CNIT- Paris La Défense.
Ce prix récompense la qualité et loriginalité de ses tavaux dans le domaine du handicap, ainsi que sa contribution majeur dans le développement des recherches consacrées au handicap au sein de la recherche scientifique.
Larticle consacré à ce Prix et à la présentation des principaux travaux de Jean-François Ravaud est consultable sur le site du RFRH, sous la rubrique Actualité de la recherche sur le handicap, à la page:
http://rfr-handicap.inserm.fr
Le stress touche de plus en plus de salariés en Europe »
La Tribune
La Tribune constate dans un article sur les ressources humaines que « 25% des salariés européens vivent un niveau de stress élevé ou très élevé ». Le quotidien note qu« alors que négociations et textes de lois tentent de limiter limpact de cette véritable maladie professionnelle, une étude montre sa généralisation ».
Le rapport 2002 de l'OMS vient d'être publié. Il n'est encore que
partiellement traduit en français. Ainsi on trouvera :
En français :
le message du Directeur général, le résumé du rapport, les
conclusions et recommandations (Chapitre 7)
En anglais :
Chapitre 1 : Protéger la population
Chapitre 2 : Définition et évaluation des risques pour la santé
Chapitre 3 : Perception des risques
Chapitre 4 : Quantification de certains risques majeurs pour la santé
Chapitre 5 : Des stratégies pour réduire les risques
Chapitre 6 : Renforcement des politiques de prévention des risques
Accès au site pour télécharger le document
"Nous sommes les seuls fous à avoir une antenne, si vous en voyez d'autres
ce sont des martiens", ainsi s'exclame Diego, l'un des patients de l'hôpital
Borda, sur les ondes argentines.
La radio "Colifata" (la folledingue) est animée par les patients du plus
grand hôpital psychiatrique de Buenos Aires. Elle est retransmise sur une
cinquantaine de radios argentines à travers tout le pays depuis maintenant
10 ans.
pour les "Colifatos", cette radio est le moyen de traverser les murs de
l'hôpital, rompre l'isolement, exister.
Pour l'extérieur, elle est une fenêtre ouverte sur l'univers psychiatrique,
une alternative aux préjugés et à la peur.
Avec tendresse, humour et douleur, les "Colifatos" échappent un temps à leur quotidien pour nous livrer leur univers. Ce film a obtenu le grand prix du festival de la Rochelle. Il a aussi été primé aux festivals de l'UNESCO, et de Vic le comte. renseignements Pierre BAROUGIER
http://www.medcost.fr/html/chiffres_sante/dossier_ch/ch_170200b.htm
L'information validée doit être une des priorité de tout site et qui plus est d'un site de santé, consulté non seulement par des professionnels mais aussi par des usagers. Vos commentaires nous intéressent. envoyer les sur cet e.mail. Nous en publierons une analyse dans les prochaines semaines.
Vous pouvez adresser vos commentaires à mthurin@internet-medical.com. Ils seront publiés dans le forum Actualités.
Psydoc-France était présent au premier symposium international et avait présenté un compte rendu de cette première rencontre très enrichissante. Vous pouvez consultez cette présentation ici.
Programme :
Usage dinternet au Japon
Réponses on-line à lattaque du 11 septembre
Une communauté daide en ligne
Soutien on-line de patients présentant des troubles des conduites alimentaires
Programmes thérapeutiques structurés par e-mail
Consultation médicale on-line : perspective new-zélandaise
La télépsychiatrie en routine : futures applications pour internet
Le paradigme du réseau
La compulsion à internet : maladie ou symptôme
Conférences virtuelles
Idées pour le développement de la FMC sur internet
Activités suicidaires sur internet : une perspective autrichienne
Evaluation des activités suicidaires sur les sites suicide
La communauté des psychiatres s'associe à l'émotion et à la peine que
suscite au sein de l'ensemble du personnel cet accident dramatique que nous
avons appris directement. Au delà du silence dont cet événement semble être
l'objet, chacun se sent concerné.
Vous pouvez consulter les lettres adressées par différentes sociétés et syndicats à l'adresse suivante
Psydoc-France était présent au premier symposium international et avait présenté un compte rendu de cette première rencontre très enrichissante. Vous pouvez consultez cette présentation ici.
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Usage dinternet au Japon
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Une communauté daide en ligne
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