Compte rendu du Comité d'Interface INSERM / Psychiatrie du 31 Mai 1995

 

Présents : C. Kordon, L. Dray, JC. Scotto, P. Moron, JD. Mauduit, JP. Olié, P. Marchais, JM. Thurin

Excusés : SD. Kipman, H. Loo, S. Stoléru

 

Nominations en Commission et rééquilibrage du Comité d'interface

JP. Olié et S. Stoléru, siégeant dans la Commission Spécialisée n° 6, sont appelés à participer au Comité d'Interface. Afin de rééquilibrer le Comité et dans une optique de partage des présences institutionnelles, JP. Olié propose de tenir le poste que H. Loo laisse vacant.

 

Postes d'Accueil

Pierre Marchais fait état du caractère peu stimulant de sa participation à des Jurys qui n'ont rien à voir avec la psychiatrie. Sur 90 dossiers traités, une seule demande concernait la psychiatrie. En quatre ans, 2 dossiers de psychiatrie ont pu être retenus sur 90 dossiers présentés. Pour comparaison, en 1994, 44 dossiers ont étés retenus sur 55 présentés.

Lise Dray suggère d'agir pour remonter le niveau des dossiers et encourage l'initiation de réseaux par le C.I. (en particulier, à partir de la réunion conjointe)

Ph. Jeammet rappelle qu'actuellement le réseau est un des seuls moyens pour les psychiatres de participer à la recherche à l'INSERM. Le réseau implique un entraînement à la publication qui facilite le passage à l'international. Son réseau sur les conduites de dépendance est parti d'une étude épidémiologique concernant une population de 600 cas et 600 témoins, avec, paradoxalement, une partie du financement obtenue à l'occasion de l'actualisation du DSM IV. Avec un peu de bonne volonté et d'unité, chacun trouve sa place pour la publication.

Au niveau des partenaires INSERM : Choquet, Flament, Apfelbaum. Il est possible que d'autres équipes s'incluent dans le réseau, en particulier des praticiens libéraux.

 

Contrats de Recherche INSERM

Les demandes de CRI sont très nombreuses. Ph. Lazar a annoncé que 12 CRI seraient retenus en 1995. Pour un des CRI présentés en psychiatrie (celui de l'équipe Loo)"Caractérisation clinique et physiopathologie de la schizophrénie", une vive discussion a eu lieu concernant son classement entre la 2° et la 3° position. Finalement le CRI "Psychiatrie" a été classé 3°. Il est possible que le Conseil Scientifique revoie la question. Il faut également poser le problème du CRI présenté par B. Golse qui n'a pas été pris en compte. Il s'agit d'un projet concernant la dépression maternelle. Ce projet avait été placé 4° l'année précédente et a été très étoffé depuis. Il s'agit d'un projet consistant, mais avec des intervenants jeunes qui ne peuvent justifier d'un nombre suffisant de publications. Ne peut-on être davantage attentif à la méthodologie très bien construite ?

Ou bien faut-il considérer que le seul moyen actuellement est un passage à l'étranger dans une "machine à publier" qui ouvrira à recrutement ?

JP. Olié précise qu'il n'a pu participer à aucune évaluation.

Les Membres du Comité reviennent une nouvelle fois sur le fait que si tous les moyens sont refusés, on ne voit pas comment atteindre la masse critique. Il existe une nécessité d'informer la Commission. Par ailleurs, une démarche sera faite officiellement auprès de Ph. Lazar pour attirer son attention sur l'importance de ces projets dans le cadre général de la place donnée à la recherche en psychiatrie. (voir note JM. T jointe)

 

Préparation des prochaines journées d'interface

Le C.I. sélectionne 6 CNEP, parmi ceux accordés en 1994, et définit l'organisation de la Journée du 13 octobre : "La recherche en actions" (cf. programme de cette Journée)

Concernant la Journée du 15 mars sur "la formalisation d'une démarche scientifique dans les études de cas", plusieurs membres du Comité mentionnent le regain d'intérêt et la floraison de communications sur les Etudes de cas au cours du dernier congrès de l'APA. La pertinence du choix du C.I. pour ce thème s'en trouve renforcée.

 

Perspectives

Deux projets sont présentés par Lise Dray.

 

La prochaine réunion est fixée au lundi 27 novembre 1995

 

 

 

Pr Pierre MORON Dr Jean-Michel THURIN