La prescription des hypnotiques et des anxiolytiques doit reposer sur une
analyse soigneuse de la situation clinique, en cherchant à séparer ce qui
relève des difficultés transitoires et des réactions à une pathologie
somatique, de la pathologie psychiatrique confirmée. Elle doit être
régulièrement réévaluée et tenir compte des indications de l'AMM, de la
fiche de transparence et de l'arrêté du 7 Octobre 1991. Un traitement datant
de plusieurs semaines ne doit pas être arrêté brutalement.
Dans le cadre de cette prescription :
Il n'y a pas lieu, dans le traitement de l'anxiété, d'associer deux
anxiolytiques (benzodiazépine ou autre).
Il n'y a pas lieu d'associer, deux hypnotiques.
Il n'y a pas lieu de prescrire des anxiolytiques et/ou des hypnotiques sans
tenir compte des durées de prescription maximales réglementaires (incluant
la période de sevrage) et sans réévaluation régulière. Les durées de
prescription doivent être courtes et ne pas excéder :
Il n'y a pas lieu de prescrire un anxiolytique ou un hypnotique sans débuter par la posologie la plus faible, sans rechercher la posologie minimale efficace pour chaque patient, ni de dépasser les posologies maximales recommandées.
Il n'y a pas lieu de reconduire systématiquement et sans réévaluation, une prescription d'anxiolytique ou d'hypnotique.
Dernière mise à jour : vendredi 16 avril 1999 14:54:39
Dr Jean-Michel Thurin
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