Sont exclus de ce thème : les troubles paniques avec ou sans agoraphobie, les troubles obsessionnels compulsifs, l'énurésie de l'enfant, les algies rebelles.
Il n'y a pas lieu d'associer systématiquement en début de traitement, à un anti-dépresseur :
- ou un hypnotique,
- ou un thymo-régulateur,
- ou un neuroleptique.
Si l'importance de l'anxiété, de l'insomnie, de l'agitation, du risque de levée d'inhibition, justifie une coprescription, celle-ci doit être brève et rapidement réévaluée.
Il n'y a pas lieu de prescrire en première intention plus d'un anti-dépresseur à doses anti-dépressives, lors de la mise en route du traitement d'un état dépressif.
Il n'y a pas lieu de poursuivre un traitement anti-dépresseur plus de 6 mois, après l'obtention de la rémission complète (*) de l'épisode dépressif, sauf en cas d'antécédents d'épisodes dépressifs majeurs caractérisés récurrents et rapprochés.
(*) Rémission complète = période durant laquelle est observée une amélioration d'une qualité suffisante pour que le patient soit considéré comme asymptomatique.
Dernière mise à jour : vendredi 16 avril 1999 14:54:39
Dr Jean-Michel Thurin
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