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Espace Cliniciens |
Allégeance du chercheur : préférence du chercheur pour une théorie et la pratique qui en est dérivée. Elle est hautement corrélée avec les résultats des comparaisons directes entre traitements. Ainsi, dans la méta-analyse de Robinson sur la dépression, il ne restait pas de preuve de la supériorité relative d’un type de thérapie ou d’un autre une fois que l’influence de l’allégeance de l’investigateur était retirée pour les quatre comparaisons d’études dans lesquelles il existait des préférences théoriques substantielles. De même, après avoir examiné 29 études qui comparaient une thérapie à une autre, Luborsky et ses collègues (1999) ont conclu qu’en taille d'effet, 69% de la variabilité des comparaisons de traitement était due à l'allégeance du chercheur à une thérapie particulière. Cela correspond à une corrélation très forte de .85 entre l'allégeance et le résultat, et cette corrélation a émergé en dépit du fait que les différences d’efficacité entre les thérapies étaient plutôt minimes et cliniquement insignifiantes au départ.
Alliance thérapeutique : capacité de maintenir le contact avec la réalité de la situation thérapeutique et de prendre le risque de la régression dans le fantasme. (Greenson, cité dans Yeomans et al.)
Analyse de contenu (content analysis) : examen systématique de texte (notes de terrain) en identifiant et regroupant les thèmes, en les codant, les classifiant, et en développant des catégories. Comparaison constante (constant comparison) : une méthode itérative d'analyse de contenu dans laquelle chaque catégorie est recherchée dans l'ensemble des données et où toutes les instances sont comparées jusqu'a ce qu'aucune nouvelle catégorie ne puisse être identifée. Induction analytique (analytic induction) : utilisation de la comparaison constante, spécifiquement dans le développement d'hypothèses, qui sont ensuite testées dans un recueil de données et une analyse ultérieures. (Pope et Mays, 1995)
Analyse des séries temporelles (time series analysis) : succinctement, l'analyse des séries temporelles vise à étudier l'évolution dynamique d'un phénomène au cours du temps à partir d'une suite scalaire ou vectorielle de données recueillies à des instants équidistants. L'analyse des séries temporelles consiste alors à étudier les principales propriétés du processus générateur des données à partir d'une suite d'observations de ce processus. L'analyse des séries temporelles est donc directement à l'étude des processus stochastiques à temps discret et à la statistique mathématique.
Appariement (matching) : 1. technique permettant la formation de paires de sujets strictement comparables et a priori susceptibles de répondre de la même façon aux traitements. 2. technique qui consiste à traiter deux patients similaires dans chacun des deux groupes, selon un même régime thérapeutique mais avec une substance différente
Approche nomothétique : l’approche nomothétique tente d’inférer des réponses d’un groupe de sujets un modèle moyen. Dans ce sens, les fluctuations des individus par rapport à ce modèle sont assignées à des erreurs aléatoires et sans signification. Même si dans des perspectives différentielles on admet que plusieurs modèles qua-litativement différents puissent exister, il n’en demeure pas moins que les comportements individuels sont ramenés à un nombre restreint de modèles génériques. (Didier Delignières, Université Montpellier I)
Approche idiographique : l'approche idiographique est centrée sur l’étude d’individus, considérés de manière isolée. Une telle approche ne doit pas basculer dans le particularisme, empêchant ensuite toute tentative de généralisation des résultats. Le principe est de tenter de caractériser finement le fonctionnement d’individus, et de chercher dans un second temps ce que ces fonc-tionnements individuels ont en commun. (Didier Delignières, Université Montpellier I)
Biais ("bias") : erreur systématique dans un essai
clinique. ce type d'erreur dépend de la façon dont est organisée
l'étude et d'interférences inhérentes au problème
de santé étudié. On distingue :
- les biais de sélection dus à la constitution des échantillons
- les biais d'exécution liés à des différences dans
la mise en oeuvre du protocole dans le groupe traité et dans le groupe
contrôle
- les biais de suivi de l'échantillon liés à des différences
systématiques au niveau du groupe traité et du groupe témoin
- les biais de mesure dus aux recueils des mesures et à des erreurs d'observation
- les biais de confusion dus à la non prise en compte de variables liées
en même temps à l'intervention et à la maladie (Université
de Liège. Introduction à l'EBM)
Biais d'attrition ("Attrition bias") : différences systématiques entre les groupes de comparaison dans les sorties prématurées et les exclusions de participants des résultats d'une étude. Par exemple, les patients peuvent sortir de l'étude du fait d'effets latéraux de l'intervention. L'exclusion de ces patients de l'analyse pourrait avoir comme résultat une sur estimation de l'efficacité réelle de l'intervention.
Cas unique (méthode du) (single-case (design)) : parmi toutes les caractéristiques qui peuvent être attribuées à la recherche sur le cas unique, deux semblent centrales. En premier lieu, les designs de cas unique requièrent une évaluation continue du comportement (ou d'autres variables) au cours du temps. les mesures sont administrées à de multiples occasions au cours de phases distinctes. L'évaluation continue est utilisée comme base pour dessiner des inférences à propos des effets des interventions. Des configurations de performance peuvent être détectées en obtenant différents points de données dans différentes conditions. En second lieu, les effets de l'intervention sont répliqués chez le même sujet au cours du temps. Les sujets constituent ainsi leur propre contrôle (ils sont comparés à eux-mêmes), et les comparaisons des performances du sujet sont faites alors que différentes conditions sont mises en application. Naturellement, les conceptions de la recherche (designs) diffèrent dans la façon précise suivant laquelle les interventions opérantes sont répliquées, mais chaque conception tire avantage de l'évaluation continue dans le temps et de l'évaluation du comportement du sujet dans différentes conditions. (Kazdin, Single-case research designs. methods for clinical and applied settings. Oxford University Press, 1982, p293).
- Condition de contrôle (control condition) : Afin de distinguer l'effet dans un traitement lié au facteurs généraux de contexte, les patients sont répartis aléatoirement en un groupe de traitement et un groupe d'attente, d'absence de traitement, placebo, ou standard (traitement de base). Cette situation pose à la fois de problèmes éthiques et des problèmes de conditions naturelles du traitement pour ceux qui ne sont pas prescrits, mais qui sont choisis par les patients en fonction de leurs attentes et de leur choix. Les variables démographiques les plus importantes sont prises en compte de façon à constituer des groupes sensiblement homogènes à ce niveau.
Conseling, Conseil psychologique, Thérapie de conseil ("Counselling")
: Forme d'intervention psychologique et sociale qui a pour but d'aider quelqu'un
à surmonter les difficultés d'adaptation ou d'ordre psychologique
qui l'empêchent de fonctionner adéquatement dans une situation
donnée.
[Note] Le terme counseling est utilisé pour désigner un
ensemble de pratiques très diverses qui consistent à orienter,
aider, informer, soutenir, traiter. À l'origine axée sur l'orientation
professionnelle, cette notion est actuellement souvent confondue avec celle
de « psychothérapie », car elles recouvrent, dans certains
cas, des réalités très proches. Il semble communément
admis, toutefois, que le counseling se distingue principalement de la psychothérapie
par le fait que ce type d'intervention est centré sur la mobilisation
et l'actualisation des ressources et capacités de la personne sans chercher
à modifier son organisation psychique, et qu'il est orienté sur
la santé et le bien-être plutôt que sur la psychopathologie
et les troubles mentaux. Par ailleurs, bien qu'il ne s'agisse pas d'un critère
distinctif absolu, l'intervention de counseling est souvent plus brève
que la psychothérapie.
Le terme counseling est couramment utilisé en français; on rencontre
aussi de plus en plus fréquemment le terme consultation psychologique
pour désigner cette notion. L'usage de counseling nous semble acceptable
dans les contextes où l'on veut désigner spécifiquement
ce mode d'intervention ou ce type d'aide par opposition à d'autres formes
d'aide psychologique. Cependant, lorsqu'il est question du cadre dans lequel
cette aide est offerte ou demandée, ou encore lorsqu'on veut en préciser
la portée en spécifiant la clientèle à laquelle
elle s'adresse ou son champ d'application, les termes français consultation
ou conseil conviennent souvent tout aussi bien, quoique le terme conseil n'inclue
pas le sens actif véhiculé par les suffixes -ing en anglais et
-tion en français. Ainsi, les expressions service de consultation, consultation
familiale, consultation auprès des femmes battues, conseil conjugal devraient
être préférées à service de counseling, counseling
familial, counseling auprès des femmes battues, counseling conjugal,
par exemple. D'autres expressions moins répandues ou moins spécialisées
que le terme counseling (par exemple thérapie de conseil, consultation
psychosociale, conseil psychologique, conseils professionnels), peuvent aussi
être utilisées, au besoin, pour remplacer ce terme dans divers
contextes. Enfin, bien que l'emploi des termes conseil et conseils dans ce sens
ne soit pas à déconseiller à strictement parler, cet usage
pourrait prêter à confusion en laissant penser que l'intervention
consiste à donner des conseils, ce qui n'est pas du tout le cas.
Bien que la graphie counselling se rencontre fréquemment, notamment en
Europe et au Canada anglais, la graphie avec un seul l est celle qui prédomine
au Québec. [Office
de la langue française, 2002]
Consequentialisme ("consequentionalism") : proposition suivant laquelle la valeur d'une action peut être évaluée par la mesure de ses conséquences. Forme de l'utilitarisme comme conception moderne de l'économie du bien être.
Constructionnnisme social :
d de Cohen (1977) : mesure standardisée de la taille d'effet. d = m1 - m2/s où m1 et m2 représentent les moyennes des groupes et s est la déviation standard mélangée des deux groupes. S'il n'y a qu'un groupe, la taille d’effet est égale à la différence de la moyenne du score entre le pré et le post traitement divisée par la déviation standard du score de la pré-thérapie.
D2 de Cronbach : La transformation D2 de Cronbach et Gleser est basée sur la prétention que la fiabilité de plusieurs scores de changement peut être plus élevée que celle que chacune des mesures pré-post seule. D2 requiert que le statut pré-post soit mesuré dans plusieurs dimensions ; il combine plusieurs scores, réduisant ainsi l'erreur de variance.
- écart type : voir variance et écart type
- déviation standard (standard deviation) :
Empirisme : savoir fondé sur l'expérience, par opposition à celui qui découle de l'instinct et à celui qui atteint le niveau de la science (encyclopédie de l’Agora)
Efficacité potentielle (efficacy) : Mesure d'efficacité
d'un traitement utilisé dans des conditions idéales. Répond
à la question : "Est-ce que sa mise en oeuvre fait plus de bien
que de mal à des gens qui respectent totalement les recommandations ?"
(U d'Alberta)
synonyme(s) : efficacité potentielle d'une mesure de santé n.
m., efficacité d'essai n. f., utilité d'une mesure de
santé n. m.
L'« efficacité potentielle » d'un programme se distingue
de son « efficacité réelle » par le fait qu'elle est
évaluée dans un contexte expérimental contrôlé,
présentant des conditions « idéales » et non pas mesurée
à la suite de l'application réelle du programme dans la population.
[Office québéquois de la langue française, 1998]
[ résultat qui peut être attendu quand un traitement est délivré
dans des conditions idéales de contrôle expérimental des
biais concernant le patient et l'expérimentateur, comme la réponse
placebo, la standardisation du traitement et l'existence de groupes homogènes
de patients. (AJP, 151:9, 1994) ]
Efficacité réelle (effectiveness) : Mesure d’efficacité
d’un traitement utilisé dans les conditions courantes (recherche dans le champ (field research)).
L’efficacité réelle d’un programme se distingue de
son efficacité potentielle par le fait que la première est mesurée
d’après les résultats de l’application réelle
de ce programme dans la population, alors que la seconde est évaluée
dans un contexte expérimental contrôlé. [Office québéquois
de la langue française, 1998]. L'efficacité réelle prend en compte le caractère généralisable, la faisabilité et le coût de la procédure, mais également le caractère typique des patients (avec des troubles associés) et l'évaluation des résultats sur le fonctionnement global plutôt que sur des symptômes spécifiques, ainsi que la durée des effets.
[ résultat attendu quand le traitement est réalisé
dans des conditions naturelles ou du "monde réel", avec toutes les variations
liées aux patients, aux conditions de traitement et aux thérapeute
dans notre cadre de pratique. (AJP, 151:9, 1994) ]
Éfficacité potentielle et efficacité réelle (Efficacy and effectiveness) : la distinction entre efficacité potentielle (efficacy) et efficacité réelle (effectiveness) (Cochrane, 1972) devient appropriée quand on considère les différentes priorités des dépositaires d'enjeux. L'efficacy se réfère à la preuve issue d'études soigneusement conçues où la menaces vis à vis de la validité interne est minimisée. Traditionnellement, dans la médecine factuelle l'essai contrôlé randomisé est considéré comme le "gold standard" à cause de sa capacité de traiter les biais à travers le processus de randomisation. Cependant, même avec le RCT, il existe une différence entre la rigueur et la possibilité de généraliser (Shapiro et al, 1995). En particulier, plus l'échantilon est sélectif et plus l'intervention est rigoureusement définie, moins le traitement a de probabilité d'être applicable en pratique courante. En recherche "effectiveness", la conception de l'étude est tournée vers une haute capacité de généralisation, mais le prix à payer est celui de plus grandes menaces sur le validité interne. Margison et al. British Journal of Psychiatry 2000, 177:123-130
Efficience (efficiency) : Rapport entre les résultats obtenus par un produit pharmaceutique ou un traitement et les coûts engagés pour obtenir ces résultats. Équivalent : cost effectiveness
Essai contrôlé randomisé
("randomized controlled trial") : Étude expérimentale,
où les patients sélectionnés pour une intervention thérapeutique
sont répartis de manière aléatoire en 2 groupes : le premier
groupe reçoit le traitement, tandis que le second reçoit généralement
un placebo.
Commentaire :
le principe fondamental des études contrôlées est de constituer
un groupe de malades ayant un maximum de variables communes, ensemble qu'on
va diviser par tirage au sort (randomisation) en deux ou plusieurs sousgroupes
auxquels on appliquera les «traitements» à évaluer
(l'absence de traitement, la non intervention étant un «traitement»).
Bien entendu, ces malades, du fait de leur singularité, introduisent
un certain degré de variabilité, d'hétérogénéIté.
Plus cette variabilité est importante, plus le bruit de fond est élevé
et plus on risque de méconnaître un effet thérapeutique
faible, mais réel. Pour augmenter l'homogénéIté,
on est amené à réduire le nombre des sujets entrant dans
l'étude. Or, pour mettre en évidence un effet thérapeutique
faible, mais réel, il faut souvent un nombre élevé (quelques
centaines) de malades. Les évaluateurs sont conduits à faire un
choix entre leur désir de puissance statistique (comparaison de groupes
homogènes assez nombreux) et la faisabilité (réunion de
tels groupes, dans un temps raisonnable). Cela amène à des choix
étude monocentrique ou multicentrique et critères de sélection.(Rueff,
Presse Médicale, 1994, 23:1147-1149
Consulter : Un article très pédagogique de B Rueff
sur les études contrôlées :
Qui introduit-on dans les études contrôlées ? A propos de
l'évaluation des traitements des "malades de l'alcool"
(La Presse Médicale, 2-9 juillet 1994 ; 23, n° 25)
Essai ouvert (open trial) : méthodologie intermédiaire entre celle du cas unique et celle de l’essai contrôlé randomisé (voir description assez complète dans l'Opendoor)
Études comparatives :
Consulter : deux notes de M. Villamaux sur "Les études
comparatives" qui gardent toute leur actualité : 1
et 2
Étude de cas ("Case Study/Case Report) : rapport d'un cas
unique de maladie. En recherche qualitative, études qui se concentrent
sur une ou un nombre limité de configurations ; utilisées pour
explorer un phénomène contemporain, et tout particulièrement
lorsque des questions complexes en relation réciproque sont impliquées.
Peuvent être exploratoires, explicatives, descriptives, ou une combinaison
de ces possibilités.
Série de cas ("Case Series") : état d'un certain
nombre de cas de maladie ( http://www.med.ualberta.ca/ebm/define.htm
). Aucun groupe de contrôle n'est impliqué ( http://www.cebm.utoronto.ca/glossary/
).
Étude de cas-témoins ("case control studies") : Étude d'observation rétrospective dans laquelle les caractéristiques des malades (les cas) sont comparées à celles de sujets indemnes de la maladie (les témoins). Les sujets sont sélectionnés en fonction de l'issue (Delvenne et Pasleau. Rev Med Liege, 2000).
Étude de suivi ou de cohorte ("cohort studies" or "follow-up studies") : Etude d'observation, le plus souvent prospective, dans laquelle un groupe de sujets, exposé à des facteurs de risque d'une maladie ou à un traitement particulier, est suivi pendant une période déterminée et comparé à un groupe contrôle non exposé. Les sujets sotn sélectionnés en fonction de l'exposition et non pas de l'issue (Delvenne et Pasleau. Rev Med Liege, 2000).
Étude univariée ("Univariate study"): l'analyse statistique porte sur une variable d'intérêt (variable dépendante). Étude multivariée ("Multivariate study") inclut toutes les techniques statistiques permettant d'analyser deux ou plus variables d'intérêt (variables dépendantes).
Études naturalistes ("naturalistic studies") : étude concernant des patients suivis en file active avec une comparaison avant-après sans groupe de contrôle. L'absence de groupe de contrôle laisse ouverte la question d'une possible évolution naturelle des troubles (qui se serait produite sans l'intervention thérapeutique).
Études quasi-naturalistes ("quasi-naturalistic studies) : études systématiques de cas dans lesquelles le chercheur n'intervient pas directement sur l'étape du traitement du patient, la répartition des patients aux thérapeutes, la limitation du nombre de séances, ou sur la manière des thérapeutes de conduire leurs séances. "Quasi-naturaliste" car la recherche peut avoir un impact indirect impossible à connaître puisque patients et thérapeutes savent qu'ils sont en train de participer à une recherche, qu'ils ont consenti à cette participation, et qu'ils remplissent des questionnaires de recherche demandant quel est le traitement et quels effets il a (Howard, 1994).
Exclusion (critères d') :
Facteurs communs : facteurs qui interviennent dans les effets de la majorité des psychothérapies : parler avec un expert présumé qui offre de l'espoir, un soutien, de l'empathie, une base thérorique cohérente, un avis, etc. (Westen, 2005)
Facteurs de confusion ("confounding factors") : plusieurs facteurs produisent des effets pouvant être confondus avec un effet du traitement étudié. Les principaux facteurs de confusion (« confounding factor ») sont :(1) l’évolution naturelle de la maladie, (2) l’effet placebo, (3) la régression à la moyenne, (4)l’effet de traitements concomitants, mais bien d’autres existent. (Cucherat) voir développement .
Fiabilité (reliability) : Aptitude d'une technique ou d'un instrument à recueillir les mêmes données chaque fois que les mêmes phénomènes se manifestent.
Formulation de cas (Case formulation) :
Guérison (recovery) : on a proposé que la guérison corresponde à un test post thérapeutique qui appartiendrait plus spécifiquement à la population fonctionnelle plutôt qu'à la population non fonctionnelle concernée. L'estimation de la signification clinique nécessite donc que des normes pour l'échantillon fonctionnel soient établies. Quand un patient s déplace d'une distribution (dysfonctionnelle) à une autre (fonctionnelle) et que la fiabilité du changement excède l'erreur de mesure (calculée en divisant l'ampleur absolue de changement par l'erreur standard de mesure, alors le changement est considéré comme cliniquement significatif et le patient est considéré comme étant plus probablement fonctionnel que dysfonctionnel.
Hypothèse nulle (Null hypothesis) : l'hypothèse statistique qu'une variable (par exemple, qu'un participant d'une étude soit ou ne soit pas assigné à recevoir une intervention) n'ait pas d'association avec une autre variable ou un ensemble de variables (par exemple, qu'un participant d'une étude meurre ou non), ou que deux ou plus de distributions de population ne diffèrent pas l'une de l'autre. En termes plus simples, l'hypothèse nulle établit que les résultats observés dans une étude ne sont pas différents de ce qui se serait produit si un résultat avait été le fruit de la chance. Un traitement "survit" au test de l'hypothèse nulle s'il marche mieux que rien ou mieux qu'un traitement dont on prévoit qu'il va échouer.
Induction (Induction) : processus de déplacement depuis des données d'observation vers des généralisations, des hypothèses ou la théorie ; théorie ancrée (grounded theory) : constructon inductive d'hypothèses à partirde données, notamment en utilisant les concepts, les catégories propres, etc des sujets ; opposé de déduction, processus de réunion de données pour tester une théorie ou des hypothèses prédéfinies. (Pope et Mays, 1995)
Intégrité du traitement (Treatment integrity) : l'intégrité se définit simplement comme l'amplitude suivant laquelle les procédures de traitement sont effectuées comme prévu (Kazdin, 1994). Le concept a été conçu pour couvrir trois aspects : adhésion, compétence et différenciation. L'adhésion se réfère au niveau suivant lequel le thérapeute utilise les procédures décrites comme caractéristiques. La compétence va plus loin, en définissant la mise en oeuvre de ces éléments en référence à une définition antérieure. La différenciation relève à la fois de la recherche d'efficacité et de processus, en se "référant à la façon dont deux ou plusieurs traitements diffèrent les uns des autres au niveau de dimensions critiques qui sont centrales dans leur exécution" (Kazdin, 1994). [Margison et al., 2000]
Managed care
Manuel de traitement : Les manuels de traitement sont souvent conçus dans la perspective d'un programme de recherche afin de différencier les traitements, plutôt que de procurer aux cliniciens des outils additionnels. Il existe des mesures bien développées pour évaluer l'adhésion de thérapeutes à différents types de thérapie. Cette méthode a été originellement développée pour le Programme Collaboratif de Recherche du NIMH sur le Traitement de la Dépression (TDCRP : Elkin, 1994). Initialement, elle concernait la psychothérapie interpersonnelle et la thérapie cognitive. Plus récemment, elle s'est étendue à la thérapie interpersonnelle psychodynamique (Startyp & Shapiro, 1993, ainsi qu'à d'autres traitements (Waltz et al, 1993)
Médecine factuelle ("evidence-based medecine")
: processus systématique de recherche, d'évaluation, et d'utilisation
des résultats contemporains de la recherche pour prendre des décisions
cliniques. L'Evidence Based Medicine (EBM) pose des questions, trouve et évalue
les données appropriées, et utilise ces informations pour la pratique
clinique quotidienne. L'EBM suit quatre étapes : formuler une question
clinique claire du problème posé par un patient ; rechercher dans
la littérature les articles cliniques appropriés ; évaluer
de façon critique l'évidence en ce qui concerne sa validité
et son utilité ; mettre en application les résultats utiles dans
la pratique clinique. Le terme "evidence based medicine" a été
inventé à la Faculté de médecine McMaster au Canada
dans les années 80 pour nommer cette stratégie d'étude
clinique que les gens de cette école avaient développée
depuis plus d'une dizaine d'années. [MeSH Scope Note ; traduction CISMeF]
Synonymes français : médecine
fondée sur des faits démontrés, médecine optimisée,
médecine fondée sur des preuves, médecine fondée
sur l’expérience clinique, médecine fondée sur les
résultats, médecine factuelle.
Commentaire : 1) autres définition :
Processus systématique de recherche, d’analyse et d’utilisation
des données scientifiques contemporaines comme base de décision
clinique en situation de soins.
Consulter : sélection
de sites internet décrits et indexés ; glossaires
spécifiques à l'EBM
Méta-analyse (meta-analysis) :
Type de publication qui consiste à rassembler les données issues
d'études comparables et à les réanalyser au moyen d'outils
statistiques adéquats pour apporter une réponse globale de manière
critique et quantitative.
Consulter : Une très belle présentation de ce qu'est
une méta-analyse (principes, intérêts, résultats),
ses biais potentiels, comment en effectuer une lecture critique… (Michel
Cucherat. Université C Bernard. Lyon)
http://www.spc.univ-lyon1.fr/polycop/Meta-analyse/Chapitre.htm
voir également Opendoor
Maturation : suivant la psychologie du moi psychodynamique, la maturation est conceptualisée en terme de qualité des relations interpersonnelles. Plus la relation est mature, mois elle est caractérisée par une identification primaire avec un manque de différenciation de l'objet du moi (Guntrip, 1971) [In Monsen et al, 1995].
Médiateur (mediator) : variable qui sert à expliquer le processus par lequel un traitement agit sur un résultat. Si un traitement efficace pour des problèmes de conduite d'enfants s'avérait agir sur les comportements des parents, qui, à leur tour, s'avéraient avoir un impact significatif sur le problème de comportement de l'enfant, alors les comportements des parents seraient consdérés comme étant les médiateurs de la relation traitement-résultat (certains critères statistiques étant réunis). Dit autrement, les comportements des parents seraient considérés dans ce cas comme un des mécanismes à partir desqulsle traitement agit sur les problèmes de conduite.
Modérateur (moderator) : variable qui délimite les conditions suivant lesquelles un traitement est associé à un résultat, de telle façon que l'on s'attend à ce que la nature de l'association traitement-résultat varie en fonction du modérateur. Exprimé en d'autres termes, un modérateur est une variable qui influence soit la direction, soit la force de la relation entre une variable indépendante (prédicteur) et une varaible dépendante (critère). Par exemple, si un traitement donné s'avérait être plus efficace chez les femmes que chez les hommes, le genre serait considéré comme un modérateur de l'association entre le traitement et le résultat (comme une interaction significative entre le résultat et le genre) [Kendall et al., in Lambert 5].
Notes de terrain (fieldnotes) : terme collectif pour des enregistrements d'observations, de conversation, de transcriptions d'entretien, ou de sources documentaires. Inclut typiquement un journal quotidien qui fournit un enregistrement des événements chronologiques et du développement de la recherche, avec aussi bien les propres réactions du chercheur, ses sentiments à propos, et ses opinions sur le processus de recherche [Pope et Mays, 1995]
Observation (observation) : observation systématique du comportement et du discours dans des configurations naturelles. Observation participante (participant observation) : observation dans laquelle le chercheur tient aussi un rôle dans ou fait partie de la configuration en plus du fait qu'il observe [Pope et Mays, 1995].
Positivisme :
Psychothérapie psychodynamique - cognitive d’Horowitz :
sur la base des théories cognitives du stress et de la théorie
psychanalytique, Horowitz (1976) a développé une thérapie
psychodynamique brève.
Le but de cette thérapie est limité à la solution des conflits intrapsychiques résultant de l’expérience traumatique, avec un thérapeute jouant un rôle actif. Elle est explicitement dirigée sur l’interruption des symptômes actuels et n’est pas destinées à apporter un changement de la personnalité.
Psychanalyse : L’approche psychanalytique traditionnelle implique un analyste neutre dédié à interpréter le transfert et les résistances du patient avec un recours minimum à des mesures de soutien. Cela implique des séances pouvant durer jusqu’à une heure, 4 à 5 fois par semaine (souvent pour plusieurs années), avec le patient allongé sur un divan ce qui encourage l’interprétation libre et le développement d’expériences émotionnelles intenses et souvent régressives. La marque spécifique du traitement se situe au niveau de l’interprétation du transfert. (Ogrodniczuk et Piper, 1999)
Qualité des relations d'objet (QRO) : La QRO se définit comme la tendance durable d’une personne à établir certains types de relations avec les autres, relations qui vont des relations primaires jusqu’aux relations matures. (Ogrodniczuk et Piper, 1999). La QRO serait particulièrement basse dans les troubles de la personnalité (Piper, Joyce, McCallum & Azim, 1990, 1998)
Randomisation : tirage au sort des sujets participant à une étude visant à les répartir de façon aléatoire dans différents groupes de traitement.
Recherche naturaliste ("naturalistic research") : recherche non expérimentale se déroulant dans des dispositifs naturels
Recherche qualitative :
Recherche quantitative :
Résistance
Sens du soi : (Stern, 1985) est conçu comme un principe d'organisation qui est fondamental pour l'initiation, le maintien, la terminaison et l'évitement du contact social avec les autres. La maturation des qualités commen l'agencement du soi et le sentiment de l'état affectif de l'autre sans se perdre soi-même influencera et définira comment les autres sont perçus. Il est difficile de considérer que les individus qui manquent fondamentalement du sens d'un moi cohérent atteindront cette sorte de maturation par coincidence ou comme le résultat d'une "histoire naturelle". [In Monsen et al, 1995].
Sensibilité de mesure du changement (sensitivity of change) : degré auquel une mesure a tendance à refléter les changements qui se produisent à la suite de la participation à une thérapie. Par exemple, l'Inventaire de Dépression de Beck (BDI) reflète-t-il le même degré de changement que l'Echelle de Cotation de la Dépression de Hamilton (HSRD) ?
Stratification (stratification) : Subdivision d'une population en strates,
c'est-à-dire en blocs.
Note : c'est une opération qui peut précéder
l'échantillonnage, chaque strate étant plus homogène par
rapport à la variable mesurée, que la population dans son ensemble.
Voir aussi : essai
stratifié (Cucherat)
Taille d'effet ("effect size") : L'efficacité clinique
d'un traitement peut être considérée simplement d'un point
de vue qualitatif : le traitement " marche " ou " ne marche pas
", l'efficacité clinique a été démontrée
ou ne l'a pas été, suivant la signification statistique du résultat
de l'essai. Cette conception est assez répandue et correspond, historiquement,
aux premiers objectifs fixés à l'essai clinique : montrer une
efficacité non nulle. Cependant l'efficacité n'est pas seulement
qualitative mais avant tout quantitative. Il existe des traitements plus efficaces
que d'autres comme le montrent des essais comparatifs contre traitement de référence.
De ce fait il est nécessaire de quantifier l'efficacité
des traitements. Cela s'effectue grâce aux indices d'efficacité
qui permettent de mesurer l'intensité de l'efficacité d'un traitement.
La quantification de l'efficacité des traitements est d'un grand intérêt
dans l'interprétation des résultats des essais et dans l'analyse
de leur pertinence clinique grâce aux intervalles de confiance. L'analyse
décisionnelle en matière d'information thérapeutique repose
en partie sur cette notion de quantité d'efficacité ainsi que
sur l'extrapolation à un patient donné du bénéfice
à attendre. D'autre part cette notion de quantité d'efficacité
est centrale en méta-analyse (Cucherat, 2002).
La taille d’effet correspond à la valeur moyenne du groupe traité
moins la valeur moyenne du groupe contrôle, divisée par l’écart-type
du groupe contrôle. Toutes les valeurs qui entrent dans l’équation
sont celles de la fin du traitement. La taille d’effet reflète
la différence entre les deux groupes en fin de traitement et le gain
éventuel du groupe traité par rapport au groupe contrôle.
Entre 0,20 et 0,50 une taille d’effet est petite, elle est moyenne entre
0,50 et 0,80, et grande au-delà de 0,80 (expertise collective psychothérapies).
Taxinomie ("taxonomy") : la taxinomie (du grec taxis : rangement et nomos : loi) est l'étude théorique de la classification, de ses bases, de ses principes, des méthodes et des règles. A l'origine le terme "taxonomie" (crée par A. P. de Candolle dans sa théorie élémentaire de la botanique, 1813) ne s'intéresse qu'à la classification biologique. Aujourd'hui on préfère appeler l'étude de la classification des êtres vivants : systématique tandis que la taxinomie ou taxonomie (par confusion) élargie son champ d'application aux objets de la pensée (Lycos.fr).
- Traitement "habituel" (treatment as usual) : méthode utilisée pour comparer des groupes sans que pour autant les patients ne soient pas durablement privés ou en attente de traitement. Par ce moyen ne technique spécifique (par exemple, psychothérapiqueà est comparée à un traitement standard habituellement utilisé (par exemple, recevoir un patient régulièrement pour faire le point sur son état et adapter éventuellement son traitement médicamenteux.
- Traitement empiriquement validé (empirically supported treatment) : traitement considéré comme efficace dans les essais contrôlés randomisés avec des populations données (voir Commission de travail de l'APA sur la promotion et la dissémination des procédures psychologiques, 1995). Cette perspective a été très débattue au cours des dernières années.
- Transfert
- Validité (validity) : la validité est la capacité d'une mesure d'estimer ou de décrire la dimension, le phénomère ou la construction (le modèle) qu'elle se propose de mesurer.
- Validité apparente (face validity) : en surface, les items semblent mesurer le modèle (construct) sous jacent
- Validité de contenu (content validity) : les items mesurent le contenu inhérent au modèle.
- Validité du modèle (construct validity) : preuve que les scores reflètent le modèle désiré. Elle ne peut être établie qu'à partir d'analyses factorielles ainsi qu'à partir de la preuve d'une validité convergente (corrélations élevées entre mesures associées), discriminante (faibles corrélations avec des mesures non associées) et prédictive (relation aux résultats attendus quand ils sont trouvés).
- Validité interne d’une étude (internal validity of
a study) : En recherche quantitative, elle repose sur la capacité de l’étude à produire des
résultats (variable dépendante) pouvant être attribuables à l’intervention
étudiée (variable indépendante) plutôt qu’à des biais ou à d’autres
phénomènes. C'est-à-dire, qu’elle permet que des
inférences causales puissent être faites sur la base de la relation
observée entre les variables. Dans ce contexte, l'absence d'une relation
doit impliquer l'absence d'une cause. L'obtention de la validité interne
exige habituellement : (a) la sélection de groupes patients de diagnostic
homogène, (b) le randomisation de ces patients dans des traitements,
(c) l'emploi d’un suivi étendu de la progression des patients,
(d) le cahier des charges soigneux des procédures thérapeutiques
à utiliser et (e) la surveillance de leur mise en oeuvre.
Caractéristique d'un indicateur qui correspond bien au concept. Aptitude
d'une technique ou d'un instrument à saisir de façon pure et entière
les manifestations concrètes correspondant à un concept.
Typologies d'erreurs pour la validité interne :
- Erreur de type 1 = croire qu'une relation (statistique) est bonne... alors
qu'elle n'existe pas
En d'autres termes, on rejette à tort l'hypothèse nulle
(pas de liens entre variables)
- Erreur de type 2 = croire qu'une relation n'existe pas ... alors qu'elle existe
En d'autres termes: on soutient à tort l'hypothèse nulle.
En recherche qualitative (glossaire de Pigeon et Kellett), la validité interne repose sur la qualité d'une recherche où l'observation porte réellement sur l'objet qui doit être observé.
- Validité externe (external validty) : la validité externe traduit la possibilité d'appliquer les résultats obtenus dans un cadre expérimental à une situation naturelle. Cela tient non seulement aux conditions de reproduction de la technique qui a été testée, mais également à la différence possible des populations expérimentale et clinique. Dans le glossaire de termes usuels en recherche et évaluation de Pigeon et Kellett, la définition est différente suivant que l'on est dans le cadre d'une recherche quantitative ou qualitative : Qualité d'une recherche qui présente un degré de précision suffisant pour que les résultats obtenus dans une recherche puissent être généralisés à la population dont provient l'échantillon, à d'autres milieux ou à d'autres situations (recherche quantitative) et Qualité d'une recherche qui contribue vraiment à accroître la compréhension d'un phénomène du fait que les conclusions tirées sont appuyées par d'autres recherches et sont similaires aux conclusions de celles-ci.
Consulter : Quelques
réflexions sur le concept de validité dans les recherches interdisciplinaires
en santé. A. P. Contandriopoulos (06/2003)
- validités interne et externe (conflits) :
voir : résolution des conflits opendoor
- Variables dépendantes et indépendantes
- Variance et écart type : La variance et l’écart
type sont des indicateurs de dispersion (éloignement plus ou moins importante
des valeurs d'une série de la valeur centrale. Si la valeur centrale
est 0 on considère que 1 est proche si une autre valeur est 20 par exemple).
La variance et l'écart type permettent des données plus précises
qui prennent en compte d'autres valeurs que les valeurs extrêmes comme
c'est le cas pour faire une moyenne par exemple, comme le montre l'exemple ci-dessous.
L’écart type indique comment en moyenne les valeurs de la variable
sont groupées autour de la tendance centrale x (moyenne arithmétique).
Un faible écart type signifie que les valeurs sont peu dispersées
autour de la moyenne (série homogène), et inversement (série
hétérogène).
La variance est aussi une mesure de dispersion d’un ensemble de données.
On la calcule sous la forme à l’écart au carré moyen
de chaque nombre par rapport à la moyenne d’un ensemble de données.
Par exemple prenons les données suivantes : 1,2, 3.
1ère étape : on calcule la moyenne de ces données : 2
2ème étape : on calcule la variance : on additionne (chaque donnée
– la moyenne) au carré puis on divise par le nombre de données
: ((1-2)2 + (2-2)2 – (3-2)2 : 3 = 0,667
3ème étape : on calcule l’écart type : racine carrée
de la variance = 0.81
Appliqués à des résultats statistiques, ces deux indicateurs fournissent des informations plus fiables sur la réalité des variations des données analysées. L'exemple est trivial mais supposons que je veuille analyser le nombre de séances par semaine de psychothérapie moyen. L'écart type de 0.81 fournira une indication plus scientifique que celle de la moyenne.
Glossaire de l'Université d'Alberta. A le grand intérêt de signaler les risques portant sur la validité des études http://www.med.ualberta.ca/ebm/define.htm
Vocabulaire de la recherche (C Verrier, 1999) http://educ.univ-paris8.fr//Voc_rech.html
Grand vocabulaire terminologique de l'office québéquois de la langue française : http://www.olf.gouv.qc.ca/ressources/gdt_bdl2.html
Méthodologie et interprétation des essais thérapeutiques (Michel Cucherat, 2002) http://www.spc.univ-lyon1.fr/polycop/sommaire.htm
Mesures subjectives en santé (B Falissard) http://h0.web.u-psud.fr/kb/acces-etudiant/cours/biostat/Biostat.htm
Séminaire "Introduction à la démarche et aux méthodes
de recherche"
Enseignement donné par Daniel Schneider (DKS) à l'IDHEAP (Institut
de hautes études en administration publique), Lausanne. http://tecfa.unige.ch/guides/methodo/IDHEAP/
Dernière mise à jour : 12/11/06
Dr Jean-Michel Thurin