Association Française de Psychiatrie

Journées Nationales

29 et 30 Janvier 1999

TRAUMATISMES ET SOCIETES

ARGUMENT

 

Omniprésente dans le champ de la psychiatrie, la notion de traumatisme apparaît communément admise. Néanmoins, l’abord conceptuel en est d’autant moins aisé que des interprétations simplificatrices en sont réfractées dans l’opinion publique. C’est pourquoi il importe que les psychiatres s’attachent à un examen rigoureux de sa place dans la théorie de la personnalité, dans la compréhension des comportements sociaux des individus, comme dans les réactions collectives face aux événements traumatisants.

A partir de rapports et de débats en séance plénière, une attention particulière sera accordée aux apports de la clinique en étudiant le traumatisme sous l’angle de sa nature, de son degré, de sa répétitivité et aussi des circonstances liées à sa survenue : précarisation économique, faits de guerre, carences familiales. On s’attachera évidemment à l’examen des possibilités d’intégration, à moyen et long terme, chez les sujets " victimes de traumatisme " ainsi qu’à l’étude des facteurs qui soutiennent leurs potentialités, en prenant en compte l’influence des paramètres tenant à la fragilité antécédente, à l’âge, aux modalités évolutives.

Au-delà de ces échanges, on poursuivra dans des ateliers l’étude des possibilités d’intervention soit en urgence, soit à distance, en prenant appui sur diverses expériences, notamment celles menées par les cliniciens impliqués dans le travail en réseau.

ASSOCIATION FRANCAISE DE PSYCHIATRIE

17° JOURNEES SCIENTIFIQUES NATIONALES

TRAUMATISMES ET SOCIETES

Vendredi 29 et Samedi 30 Janvier 1999, à PARIS

147 rue Saint Martin 75003 PARIS

 

Tél. 01 42 71 41 11 - Fax : 01 42 71 36 60

 

 

VENDREDI 29 JANVIER

SAMEDI 30 JANVIER

9 H 30

Ouverture et Présentation : Christian VASSEUR

9 H 45 - 10 H 45

sous la Présidence

d’Alain KSENSEE

Rapport de

Paul-Laurent ASSOUN

14 H 30 - 15 H 30

sous la Présidence

de Roger MISES

Rapport de

Rémy PUYUELO

9 H 30 - 10 H 30

sous la Présidence

de Jean-Jacques KRESS

Rapport de

Claude BALIER

14 H 30 - 15 H 30

sous la Présidence

de Simon-Daniel KIPMAN

Rapport de

Jacques HOCHMANN

10 H 45 Pause

15 H 30 Pause

10 H 30 Pause

15 H 30 Pause

11 H 15 - 13 H,

en séance plénière,

TABLE RONDE

autour de :

Robert ASSEO

Thierry BOKANOWSKI

Monique BYDLOWSKI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

13 H Déjeuner sur place

16 H - 18 H

QUATRE ATELIERS simultanés :

  1. Jacques BRUGERE,
    Nicole PELICIER, Anne ROCHE :
  2. Cancer, traumatisme et société

  3. Michelle CADORET,
    Michel DEMANGEAT :
  4. Traumatismes collectifs et

    traumatismes individuels

  5. Jean-Michel HAVET,
    Christine LAMOTHE :
  6. Le concept de traumatisme

    en pratique clinique quotidienne

  7. Dominique LHUILIER,

Claude VEIL :

Trauma et contre-trauma

20 H Dîner au Dômarais

11 H - 12 H 45,

en séance plénière,

TABLE RONDE

autour de :

Claude BARROIS

Yves MANELA

Sam TYANO

 

 

 

 

 

12 H 45

Remise du Prix Littéraire

Charles Brisset 1998

13 H 15 Déjeuner sur place

16 H - 18 H

QUATRE ATELIERS simultanés :

  1. Jean-Louis BRENOT,
  2. Gilbert DIEBOLD :

    Stress, traumatismes

    et transformations

  3. Jean-Yves FEBEREY,
    Jean-Louis GRIGUER :
  4. Images et traumatisme

  5. Monique BONVARLET,
  6. José-Mario HORENSTEIN :

    Violences à l’école

  7. Michel BOTBOL,

Marie-Paule LECOURT:

Torture morale. Morts sans sépulture.

18 H Synthèse — Conclusion :

Jean-Michel Thurin, Simon-Daniel Kipman

 

17° Journées Scientifiques Nationales,

Vendredi 29 et Samedi 30 janvier 1999

à CAP 15 : 1-13 quai de Grenelle, 75015 Paris.

sur

TRAUMATISMES ET SOCIETES

 

" Et à si un homme auprès de nous

vient à manquer son visage de vivant,

que l’on tourne de force sa tête dans le vent ".

Saint John Perse

 

Vendredi 29 Janvier 1999

Matin : 9 H 30 - 13 H

Un RAPPORT sous la présidence d’Alain KSENSEE :

Paul-Laurent ASSOUN, Paris

Clarification et approche psychanalytique et psychodynamique du concept, vu sous l’angle du traumatisme et de la rupture du lien social.

puis une TABLE RONDE avec :

Robert ASSEO, Paris

La question du traumatisme intéresse le psychosomaticien dans sa dimension d’échec d’organisation à la constitution d’une névrose traumatique et par le poids désorganisateur que son économie entraîne. Quelques exemples cliniques complèteront cette perspective qui nous fait utiliser le concept d’état traumatique pour spécifier certaines situations généralement passagères.

Thierry BOKANOWSKI, Paris

Centrale dans l’œuvre de Freud, la question du traumatisme se présente tout au long de celle-ci. C’est ainsi qu’ente ses conceptions des débuts et celles dont il fait état dans ses derniers écrits, la nature, la qualité et la finalité du concept même de traumatisme, au regard du fonctionnement psychique, vont sensiblement se modifier. Tout en rappelant les différents axes de réflexion qui ont permis que puissent être adjointes au concept de traumatisme, les notions de trauma et de traumatique, l’accent sera mis sur les apports d’un certain nombre d’auteurs (Ferenczi, Winnicott,…) qui ont centré leur conception du traumatisme autour de la problématique du narcissisme et de sa pathologie.

Monique BYDLOWSKI, Paris

Traumatisme et névrose traumatique autour de la naissance humaine

Dans le domaine obstétrical, le terme de traumatisme a été particulièrement galvaudé tant par les médecins que par les psychiatres. On confond habituellement le traumatisme physique -mais tout accouchement même serein comporte un ébranlement, une violence somatique- et le traumatisme psychique qui va du mauvais souvenir de l’événement à la névrose post-traumatique caractérisée avec ses cauchemars stéréotypés. A l’aide d’exemples cliniques de lecture psychanalytique recueillis sur le terrain d’une maternité, il sera exposé ce que le sens commun tend toujours à refouler : les représentations psychiques sexuelles émergeant dans tout accouchement, même le plus normal.

 

Vendredi 29 Janvier 1999

Après-midi : 14 H 30 - 18 H

Un RAPPORT sous la présidence de Roger MISES :

Rémy PUYUELO, Toulouse

" Je n’aurais pas du naître "... Un au-delà du trauma

En quoi les amaturités interrogent-elles la survie psychique ? De la force au sens, de la douleur narcissique muette à la souffrance psychique ; comment peut-on concevoir et utiliser, dans les mises en jeu individuelles, groupales et institutionnelles des dispositifs de santé, des motifs traumatiques organisateurs de l’Être-Enfant. Deux récits tenteront d’étayer mon argumentation.

puis quatre ATELIERS simultanés :

A - CANCER, TRAUMATISME ET SOCIETE

Jacques BRUGERE, Paris

Nicole PELICIER, Paris

Anne ROCHE, Paris

Si les progrès de la médecine ont permis d’améliorer le pronostic et la qualité de vie des sujets atteints par la maladie cancéreuse, cela ne change cependant pas l’effet terrible de l’annonce du diagnostic. Le cancer reste une maladie redoutée parce que imprégnée de représentations sociales effrayantes qui font écho aux fantasmes de chacun, parce que les traitements sont authentiquement inquiétants, associés à la destruction d’un ennemi intérieur par le couteau, le feu et le poison, pour la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie.

Le psychiatre intervient dans ce moment où le traumatisme génère le désordre psychopathologique chez le patient, au moment du diagnostic et à toutes les étapes où le psychisme ne trouve plus les ressources pour faire face. Il propose aussi ses compétences pour aider les équipes soignantes quand le traumatisme vient sidérer ce qui fait l’essence de leur capacités thérapeutiques.

B - TRAUMATISMES COLLECTIFS ET TRAUMATISMES INDIVIDUELS

Michelle CADORET, Orsay

Michel DEMANGEAT, Bordeaux

Le registre du traumatique est en intrication avec les souffrances individuelles et collectives, et a des retentissements dans les scènes familiales et sociales :

Les renvois entre effets traumatiques et effets de modernismes, relancent les questions d’origine, d’historicité et de transmission. La clinique, le politique, l’institution soignante s’en illustrent. La psychanalyse s’y retrouve impliquée.

C - LE CONCEPT DE TRAUMATISME

EN PRATIQUE CLINIQUE QUOTIDIENNE

Jean-Michel HAVET, Reims

Christine LAMOTHE, Lyon

Quand il cherche à comprendre comment et pourquoi une vie a basculé vers une forme ou une autre de maladie mentale, le psychiatre, prisonnier de la temporalité (et de ses inévitables corollaires " avant " et " après "), peut être conduit à faire l’hypothèse de l’existence d’un traumatisme, hypothèse souvent relayée -voire suggérée- par le patient et sa famille.

Comment lui est-il alors possible, pour la conduite de la prise en charge du patient, de transformer cette hypothèse explicative aux potentiels effets de fermeture, en une hypothèse fonctionnelle, c’est-à-dire permettant de créer l’ouverture nécessaire à toute dynamique thérapeutique ?

D - TRAUMA ET CONTRE-TRAUMA

Dominique LHUILLIER, Clamart

Claude VEIL, Paris

Simultanément ou dans l’après-coup, le traumatisme qui atteint l’individu concerne le corps social, dont il perturbe l’équilibre. Il s’ensuit un processus séquentiel dont le patient et son environnement sont acteurs et jouets. On sait bien qu’en 1936, la notion de stress de Selye conjoignait déjà la contrainte et la réponse globale non spécifique. On sait maintenant que la sinistrose de Brissaud implique dans un même drame non seulement le blessé et les assureurs, mais aussi les médecins. Serait-on fondé à inscrire dans le description et la compréhension du traumatisme ce qu’on conviendrait de nommer le contre-traumatisme ?

 

Samedi 30 Janvier 1999

Matin : 9 H 30 - 13 H

Un RAPPORT sous la présidence de Jean-Jacques KRESS

Claude BALIER, Grenoble

Traumatisme et milieu social

En se démarquant d’une conception où le milieu environnant, social, est pour partie responsable de la création de situations traumatiques, j’examinerai de quelles façons celles-ci sont liées à l’absence de réponses aux besoins fondamentaux par le milieu culturel. C’est dire que les fonctionnements psychiques déjà inscrits comme potentialités chez le nouveau-né ne peuvent accéder à une réalité lorsqu’ils ne trouvent pas sens à travers une relation avec les objets externes. Je serai ainsi amené à étudier la place de l’objet au-delà de son rôle de support d’investissement par la pulsion, remplissant une fonction dans la construction psychique de l’enfant. J’en tirerai alors conséquence pour apprécier les qualités des objets-thérapeutes lorsque le traumatisme a opéré une déconstruction. J’insisterai sur l’importance de l’objet étayage. Une application pourra être envisagée à propos des comportements violents. Ce sera l’occasion de saisir sur le vif la délicate articulation entre l’appareil thérapeutique et l’environnement culturel, dans lequel il est nécessairement impliqué, pas seulement dans sa pratique, mais surtout par la résonance du sens qu’il véhicule (cf. la place de la répression ou à l’inverse la disparition des structures encadrantes ; cf. aussi l’impact de la médecine biologisante, destructive du sens). Enfin, j’en viendrai aux conséquences entraînées par les changements de sens des références culturelles au cours des époques.

puis une TABLE RONDE 

Que peut-on attendre des Cellules permanentes d’urgence médico-psychologique ?

Sam TYANO, Israël

Professeur de psychiatrie à l’hôpital Geha (Israël), il parlera de sa longue expérience des interventions d’urgence : la " névrose post-traumatique " est une notion si ancienne que ses symptômes et sa thérapeutique prennent leurs racines dès la Bible. Néanmoins, les recherches neurophysiologiques des dix dernières années ont remis en question les méthodes d’intervention contemporaines ; aussi, on les réexaminera du double point de vue théorique et de mise en pratique lors des crises, puis on les discutera à deux niveaux d’actualité dans la société.

Claude BARROIS, Paris

Expert des urgences psychiatriques à Paris, discutera avec lui l’intérêt des cellules permanentes d’urgence médico-psychologique, récemment crées en France.

Yves MANELA, Paris

Animera le débat.

 

Samedi 30 Janvier 1999

Après-midi : 14 H 30 - 18 H

Un RAPPORT, sous la présidence de Simon-Daniel KIPMAN

Jacques HOCHMANN, Lyon

Pour un usage bien tempéré de la notion de traumatisme

Freud a évolué dans une définition du traumatisme qui se construit en trois temps : traumatisme lié à la séduction, traumatisme par débordement du pare-excitation, traumatisme par défaut d’élaboration et de liaison des traces mnésiques. Après lui, Ferenczi inaugure une dérive où la causalité physique du stress l’emporte sur la causalité psychique. Cette dérive est particulièrement illustrée par des travaux comme ceux d’Alice Miller et par l’épidémie des personnalités multiples aux Etats-Unis. Contre cette dérive, je souhaite soutenir un point de vue narratologique où le traumatisme apparaît comme une brèche dans une histoire, mais où il peut aussi être invoqué par le patient comme un originaire qui donne sens à son histoire.

puis quatre ATELIERS simultanés :

E - STRESS, TRAUMATISMES ET TRANSFORMATIONS

Jean-Louis BRENOT, Dijon

Gilbert DIEBOLD, Besançon

Nous vivons à une époque curieuse où l’idée de traumatisme est remplacée par la notion de stress, et où ce dernier perd son sens initial pour se transformer en événement persécutif. Peut-on encore, aujourd’hui penser le traumatisme dans sa double dimension constructrice et destructrice, structurante et déstructurante ?

F - IMAGES ET TRAUMATISME

Jean-Yves FEBEREY, Nice

Jean-Louis GRIGUER, Montélimar

Dans cet Atelier (que nous aimerions dans toute la mesure du possible illustrer à partir d’une projection de film), nous nous proposons d’interroger les effets de l’image sur le psychisme : inducteur de l’imagination, agent traumatique authentique, l’image accompagne l’humanité et l’être humain depuis les origines, et sa prolifération -apparemment- contemporaine, nous sollicite en permanence.

De la vision d’horreur à l’hallucination, du rêve à la rêverie, du tableau au film, le travail du psychiatre croise l’image au quotidien. Sa réflexion ne pourra pas lui épargner de rencontrer aussi sa propre relation à l’image et à la création.

G - VIOLENCES A L’ECOLE

Monique BONVARLET, Paris

José-Mario HORENSTEIN, Paris

Parmi les multiples facteurs du phénomène complexe de la violence à l’école, nous privilégions en santé mentale la prévention des violences sur le lieu de travail. Dans cette optique, les risques encourus par le personnel relèvent des violences interpersonnelles intentionnelles et des victimations indirectes :

Deux recherches conduites par notre équipe sur la fréquence et les conséquences des actes de cette nature, vont contribuer à la réflexion sur le passage d’une logique thérapeutique à une logique de prévention. S’agissant de prévention primaire, les interventions comportent des mesures de sécurité personnelles basées sur les processus de désamorçage de l’hostilité. En prévention secondaire, les programmes d’aide aux personnels incluent, entre autres, les interventions sur les pratiques du harcèlement. L’objectif de l’atelier est une mise au point de ces actions.

H - LA TORTURE EN QUESTION. TORTURE MORALE.

MORT SANS SEPULTURE

Marie-Paule LECOURT, Paris

Michel BOTBOL, Sceaux

Amnesty a pour mandat la lutte contre les violations des droits de l’homme et cherche en particulier à obtenir l’abolition de la torture et la fin des " disparitions ". Si la torture physique reste l’objectif le plus facilement reconnu, la torture morale pèse également d’un grand poids. Les conséquences psychologiques des " disparitions ", c’est-à-dire des enlèvements par la force, suivis ou non d’exécutions extra-judiciaires, témoignent par leur intensité et leur gravité d’une forme particulièrement pernicieuse de torture morale. Il conviendra de développer ce chapitre malheureusement très vaste, car d’une part il existe une grande variété de troubles psychologiques consécutifs aux " disparitions " et, d’autre part les troubles se situent à trois niveaux : le disparu lui-même, son entourage, la société dans son ensemble.

 

 

 

17° Journées Scientifiques Nationales,

Vendredi 29 et Samedi 30 janvier 1999

à CAP 15 : 1-13 quai de Grenelle, 75015 Paris(Métro Bir Hakheim).

sur

TRAUMATISMES ET SOCIETES

BULLETIN D’INSCRIPTION

à retourner à l’AFP - 147 rue St Martin - 75003 PARIS. Tél. 01.42.71.41.11 - Fax. 01.42.71.36.60 - E.mail : syndpsy@pratique.fr

Prière d’écrire en lettres capitales

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1. Droits d’inscription comprenant :

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  • l’assistance aux débats scientifiques et l’accès à l’exposition,
  • les déjeuners des 29 et 30 janvier,

  • les pauses-café,
  • le cocktail de clôture,
  • les Actes des Journées.
  • le 30/12/98

    le 30/12/98

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    • Membres de l’AFP

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    • Non-Membres de l’AFP (avec un an d’abonnement à Psychiatrie Française)

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    ---------------

    • Internes et Jeunes Médecins, Paramédicaux

    850 F

    950 F

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    1. Participation à la soirée festive du vendredi 29 (en option)

    (en attente de confirmation)

    300 F

    350 F

    ---------------

    -----------------------

    par chèque établi à l’ordre de l’AFP

    1. le Frantour Suffren (20 rue Jean Rey, 75015 Paris, Tél. 01.45.78.50.00 - Fax. 01.45.78.91.42,

    à 300 m. à pied de Cap 15),

    au prix préférentiel de

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    petit déj. inclus (réservations directes).

    1. L’Europe Hôtel (103 bd de Grenelle, 75015 Paris, Tél. 01 47 34 07 44 - Fax. 01 45 66 93 08,

    à 500 m. à pied de Cap 15, Métro : La Motte Picquet)

    au prix préférentiel de

    410 F en single

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    petit déj. inclus (réservations directes).